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“J’ai fait un échec et mat” ~ Une nouvelle vie et une quête de devenir grand maître.

Notre marque est fondée autour de 3 grands principes : l’art, la culture et les personnes. Aujourd’hui nous nous focaliserons donc sur ce dernier principe : les personnes, les personnes qui nous aident à évoluer, et à faire évoluer notre marque. Et pourquoi le nom de notre collection d’hiver est inspiré de l’histoire touchante et incroyable de Maksym Kryshtafor.

credit photo : Mary Turner

En mai 2022, Maksym Kryshtafor, un jeune garçon Ukrainien de 8 ans, fuit la guerre en Ukraine avec sa mère. Quand la guerre a été déclarée, sa mère, comme six autres millions de réfugiés, a tout fait pour sauver son enfant. Munis d’un sac à dos chacun avec leurs affaires les plus importantes, dont un livre d’échecs, ils se sont rendus en Angleterre afin d’y trouver foyer et sécurité.
En Roumanie, pendant une longue transition de voyage, Ms Kryshtafor a appelé la Fédération Anglaise d’Échec afin de savoir si son fils et elle pouvaient trouver une hôte qui accepterait de les héberger afin que son fils puisse continuer à jouer aux échecs.
Une fois en Angleterre, de nouvelles difficultés s’ouvrent à eux, comme la barrière de la langue, ou le fait que la culture anglaise soit complètement différente de celle ukrainienne. Maksym et sa mère doivent donc se faire leur place, et pour le petit garçon, c’est par les échecs.
Quatre jours après son arrivée au Royaume-Uni, Maksym attire l'attention des médias locaux en remportant un tournoi d'échecs à quelques kilomètres de York et se fait rapidement connaître sur le circuit local des échecs. Passionné d'échecs depuis l'âge de quatre ans, sa mère affirme que cette pratique est devenue pour Maksym toute sa vie, son oxygène, tant il y joue constamment.
Les échecs furent un véritable échappatoire et ont aidé Maksym, qui n’a que 8 ans, à gérer les émotions difficiles liées au fait de quitter sa maison, sa famille et de devoir s'adapter à un nouvel environnement. La barrière de la langue l'empêchait d'établir de bonnes relations avec les autres enfants à l'école, c’est ainsi qu’il a décidé de communiquer à sa façon, par le biais d'un langage universel: les échecs.
C'est une situation très compliquée pour la mère qui, contrairement à son fils, pense beaucoup au futur et à ce qu’il va se passer après. Mais l’anxiété est très vite rattrapé par un rêve en commun : que Maxsym devienne un grand maître d'échecs avant ses 12 ans. Cela lui permettrait de devenir la plus jeune personne à atteindre ce titre prestigieux.

credit photo : Mary Turner

Atteindre cet objectif ne sera pas simple. Certes Maksym est doué, mais c'est par sa détermination qu'il réussira à atteindre le titre de grand maître. Il se réveille à 5 heures tous les matins pour s'entraîner sur internet avant d'aller à l'école et s'entraîne régulièrement en ligne avec un grand maître Ukrainien. Jusqu'ici, tout son travail paye car il ne cesse de gagner des compétitions en Angleterre.
Lors d’une compétition à York impliquant 120 jeunes âgés de 7 à 18 ans, Maksym bat son premier adversaire en moins d’une minute. Il se dirige directement vers sa mère pour l’embrasser “Trop simple", dit- il avec un sourire. "J'ai fait un échec et mat."

 


crédit photo : Mary Turner


Les gens font partie de notre vie sans que l'on ne s'en rende compte, et surtout il participe à l'embellissement et à l'évolution de celle-ci.
Et cette histoire, de Maksym et sa mère en est d’ailleurs la preuve. 

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